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Microbiote intestinal et la diététique : votre deuxième cerveau 

Publié le: 21 octobre 2023

Sommaire

Microbiote intestinal et la diététique, et découvrez pourquoi notre flore intestinale est souvent appelée notre 'deuxième cerveau'.

Introduction

Plongeons-nous en profondeur dans cet univers fascinant, explorant les interactions entre la diététique et le microbiote.Il est couramment dit que « nous sommes ce que nous mangeons », mais saviez-vous que cette expression prend tout son sens lorsque nous évoquons le microbiote intestinal ? Ce terme, qui peut sembler complexe à première vue, renferme l’un des secrets les mieux gardés de notre santé et de notre bien-être. Le microbiote intestinal est un écosystème riche et diversifié de bactéries, virus, champignons et protozoaires qui cohabitent harmonieusement dans notre système digestif (1). 

Ces micro-organismes jouent un rôle primordial non seulement dans notre digestion, mais aussi dans notre humeur, notre comportement et même notre prise de décision. Oui, vous avez bien lu : ces petites créatures influencent notre cerveau au point que certains chercheurs n’hésitent pas à surnommer le microbiote « le deuxième cerveau » (2).

Mais d’où vient cette appellation intrigante ? Le système nerveux entérique, souvent négligé dans les discussions sur la neurobiologie, est un ensemble complexe de neurones situés dans la paroi de notre tube digestif (3). Ces neurones communiquent activement avec notre cerveau, transmettant des informations cruciales qui peuvent influencer notre état émotionnel, notre appétit et bien d’autres fonctions physiologiques. De plus, de récentes études ont mis en évidence un lien fascinant entre la qualité de notre alimentation et la santé de notre microbiote (4). Autrement dit, les aliments que nous consommons peuvent renforcer ou perturber cette merveilleuse symphonie microbienne, impactant ainsi notre « deuxième cerveau ».

À travers cette lecture, vous découvrirez comment des choix diététiques éclairés peuvent vous aider à prendre soin de cet écosystème interne et, par extension, de votre bien-être global (5).

Comprendre le microbiote intestinal

Décrit pour la première fois comme une « forêt tropicale » interne (1), le microbiote intestinal est un écosystème complexe et diversifié, abritant des billions de micro-organismes. Ces derniers, bien que minuscules, jouent un rôle colossal dans le fonctionnement optimal de notre corps.

Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?

Il s’agit de l’ensemble des micro-organismes (bactéries, virus, champignons, protozoaires) qui résident dans notre tube digestif. Ces organismes ne sont pas de simples résidents passifs ; ils interagissent en permanence avec nos cellules intestinales, jouant ainsi un rôle clé dans la digestion et l’absorption des nutriments (2). Au-delà de la digestion, ils participent à la synthèse de vitamines essentielles et à la formation d’une barrière protectrice contre les agents pathogènes.

Comment le microbiote se forme-t-il ?

La première acquisition du microbiote chez l’être humain se fait lors de la naissance. Les nouveau-nés passant par une voie d’accouchement naturelle héritent d’une première dose de bactéries provenant du canal vaginal de leur mère (3). En revanche, ceux nés par césarienne peuvent avoir un microbiote initialement influencé par la peau et l’environnement hospitalier. Dans les premières années de vie, d’autres facteurs tels que l’allaitement, l’introduction des aliments solides et les contacts avec l’entourage vont enrichir et diversifier cet écosystème.

Au fil du temps, notre microbiote évolue, influencé par notre environnement, notre alimentation et nos comportements. Cependant, à l’âge adulte, bien que sa composition puisse fluctuer, une certaine stabilité est atteinte. Mais cette stabilité ne signifie pas immuabilité : des événements tels que les infections, la prise d’antibiotiques ou des changements drastiques de régime alimentaire peuvent bouleverser cet équilibre (4).

Le rôle protecteur du microbiote

Au-delà de ses fonctions digestives, le microbiote intestinal joue un rôle protecteur essentiel. Les « bonnes » bactéries, en colonisant l’intestin, empêchent les « mauvaises » bactéries de prendre le dessus. Cette concurrence pour l’espace et les ressources limite la prolifération de pathogènes potentiels (5). De plus, ces micro-organismes bénéfiques stimulent notre système immunitaire, le préparant à combattre efficacement les intrus indésirables.

Il convient de souligner que chaque individu possède un microbiote unique, semblable à une empreinte digitale. L’endroit où nous vivons, ce que nous mangeons et même la façon dont nous sommes nés contribuent tous à définir cette singularité. Les sections suivantes examinent comment notre alimentation affecte cet écosystème délicat et comment notre microbiote peut affecter notre santé mentale et physique.

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Le microbiote intestinal comme « deuxième cerveau »

L’idée que notre ventre puisse fonctionner comme un deuxième cerveau peut paraître surprenante, voire fantastique. Ce n’est pas de la science-fiction, mais plutôt une réalité biologique soutenue par des décennies de recherche. Le concept de « deuxième cerveau » provient des caractéristiques uniques et des capacités fonctionnelles du système nerveux entérique.

Le système nerveux entérique : une toile complexe

Notre système digestif est bordé d’un réseau dense de neurones, appelé le système nerveux entérique (SNE) (1). Ce dernier est tellement vaste et complexe qu’il contient presque autant de neurones que la moelle épinière. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le SNE ne se contente pas de gérer la digestion. Il est capable de percevoir, d’intégrer des informations et d’envoyer des signaux au cerveau central via le nerf vague, établissant ainsi un canal bidirectionnel de communication (2).

La connexion cerveau-intestin : une autoroute d’informations

Les liens entre le cerveau et l’intestin sont si étroits que les perturbations du microbiote peuvent avoir des effets palpables sur notre humeur et notre comportement. Certaines bactéries intestinales sont capables de produire des neurotransmetteurs comme la sérotonine, le GABA ou la dopamine, qui jouent un rôle crucial dans la régulation de notre humeur (3). Ces molécules peuvent influencer notre cerveau central, impactant ainsi nos émotions et notre comportement.

L’influence du microbiote ne s’arrête pas là. Des études ont montré que les individus avec un microbiote déséquilibré, ou dysbiotique, peuvent être plus susceptibles à des conditions comme le stress, l’anxiété ou même la dépression (4). Cette découverte a ouvert la porte à de nouvelles perspectives thérapeutiques, suggérant que la modulation du microbiote pourrait être une stratégie viable pour traiter certains troubles neuropsychiatriques.

Le rôle du microbiote dans la transmission des signaux au cerveau

La capacité du microbiote à envoyer des signaux au cerveau n’est pas un processus unilatéral. En retour, notre cerveau peut influencer la composition et la fonction de notre microbiote, notamment via la libération d’hormones liées au stress. Ce dialogue constant forme un circuit de rétroaction où chaque perturbation peut avoir des répercussions sur l’autre partie (5).

Considérer notre microbiote comme un « deuxième cerveau » n’est pas une simple métaphore. C’est une réalité ancrée dans la biologie, où un échange dynamique d’informations se produit constamment entre notre cerveau central et notre intestin. Prendre soin de ce deuxième cerveau, notamment par des choix diététiques judicieux, est crucial pour notre bien-être physique et mental.

Impact de l’alimentation sur le microbiote

L’alimentation est l’un des principaux leviers pour influencer la composition et la fonction du microbiote intestinal. En effet, les aliments que nous consommons ont un impact non seulement sur notre santé et notre énergie, mais également sur les milliards de micro-organismes qui habitent en nous.

Influence de l’alimentation sur la diversité du microbiote

L’une des principales vertus d’une alimentation saine et variée est la diversité microbiotique qu’elle peut engendrer (1). Une alimentation riche en fibres, en provenance de fruits, légumes et céréales complètes, favorise une abondance et une diversité de bactéries bénéfiques. Ces fibres, non digestibles par notre organisme, servent de substrat aux bactéries intestinales qui les fermentent, produisant des composés bénéfiques tels que les acides gras à chaîne courte (AGCC) (2).

En revanche, une alimentation riche en graisses saturées, en sucre et faible en fibres peut diminuer cette diversité, favorisant la prolifération de bactéries liées à l’inflammation et de diverses maladies métaboliques.

Les aliments prébiotiques et probiotiques : des alliés du microbiote

Les prébiotiques sont des composés alimentaires non digestibles qui stimulent la croissance et l’activité de certaines bactéries bénéfiques dans le côlon. On les trouve notamment dans l’ail, l’oignon, les poireaux, l’artichaut ou encore les bananes (3).

Les probiotiques, quant à eux, sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité adéquate, confèrent des avantages à la santé de l’hôte. Les yaourts et autres aliments fermentés sont d’excellentes sources naturelles de probiotiques (4).

Combinés, prébiotiques et probiotiques peuvent travailler en synergie pour soutenir et renforcer la santé du microbiote.

L’effet des régimes restrictifs

Les régimes extrêmement restrictifs ou déséquilibrés peuvent perturber l’équilibre du microbiote. Par exemple, un régime faible en glucides et riche en graisses, comme le régime cétogène, peut réduire la quantité de bactéries fermentant les fibres, car ces bactéries dépendent des glucides pour leur énergie (5). Toutefois, cela ne signifie pas que ces régimes soient nécessairement nocifs ; ils doivent simplement être suivis en connaissance de cause et, si possible, sous supervision médicale.

Notre microbiote intestinal se développe constamment en réponse aux stimuli de notre environnement, en particulier notre alimentation. Pour maintenir un équilibre sain et prévenir de nombreuses maladies, il est essentiel de comprendre la relation étroite entre ce que nous mangeons et notre « deuxième cerveau ». En conséquence, rappelez-vous que lorsque vous faites vos courses ou préparez un repas, vous nourrissez non seulement vous-même, mais aussi des billions de petits alliés qui se trouvent à l’intérieur de vous.

Optimiser son alimentation pour un microbiote sain

L’influence indéniable de l’alimentation sur la composition et la fonction du microbiote intestinal soulève une question cruciale : comment optimiser notre alimentation pour favoriser un microbiote sain ? Les réponses à cette question ne se limitent pas à des recommandations génériques ; elles exigent une prise de conscience individuelle des choix alimentaires et de leurs conséquences sur notre « deuxième cerveau ».

Intégration réduire et manger

  1. Privilégier les fibres alimentaires

Les fibres jouent un rôle fondamental pour notre microbiote. Elles sont fermentées par certaines bactéries intestinales pour produire des AGCC, essentiels pour la santé intestinale et possédant des propriétés anti-inflammatoires (1). Pour favoriser leur consommation, il est recommandé d’incorporer une variété de légumes, de fruits, de grains entiers et de légumineuses dans notre alimentation quotidienne.

  1. Intégrer des sources naturelles de probiotiques

Au lieu de se tourner exclusivement vers des compléments probiotiques, une alimentation riche en aliments fermentés peut offrir une source naturelle de ces bactéries bénéfiques. Les yaourts, kéfirs, kimchis, choucroutes fermentées et autres aliments similaires sont d’excellentes options (2).

  1. Diversifier son alimentation

La diversité alimentaire se traduit souvent par une diversité microbiotique (3). En variant régulièrement les aliments consommés, nous offrons à notre microbiote une gamme étendue de nutriments, favorisant ainsi la prolifération de différentes souches bactériennes bénéfiques.

  1. Limiter les aliments ultra-transformés

Les aliments ultra-transformés, riches en sucre, graisses saturées et additifs, peuvent perturber l’équilibre du microbiote (4). Il est donc judicieux de limiter leur consommation au profit d’aliments entiers et non transformés.

  1. Écouter son corps

Il est essentiel d’écouter son corps et de prêter attention à la manière dont il réagit à différents aliments. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas être idéal pour une autre. Les réactions telles que les ballonnements, la constipation ou la diarrhée peuvent indiquer des déséquilibres dans le microbiote, nécessitant des ajustements alimentaires (5).

En comprenant l’impact profond que l’alimentation a sur le microbiote intestinal, nous disposons d’un pouvoir considérable pour influencer positivement notre santé globale. En adoptant des habitudes alimentaires axées sur le soutien et la nourriture de notre « deuxième cerveau », nous posons les bases d’une relation harmonieuse avec ces micro-organismes qui partagent notre corps, et qui, en retour, ont tant à offrir pour notre bien-être.

Autres facteurs influençant le microbiote

Bien que l’alimentation joue un rôle prédominant dans la modulation du microbiote intestinal, il est essentiel de reconnaître que d’autres facteurs environnementaux et comportementaux peuvent influencer cette communauté microbienne complexe.

  1. Utilisation d’antibiotiques

Bien qu’essentiels pour traiter certaines infections bactériennes, les antibiotiques peuvent altérer considérablement la composition du microbiote intestinal (1). Ils éliminent de nombreuses bactéries bénéfiques ainsi que les bactéries pathogènes ciblées. Ainsi, il est essentiel d’utiliser ces médicaments uniquement lorsque nécessaire et de suivre les recommandations des professionnels de santé afin de favoriser une reconstitution saine du microbiote après le traitement.

  1. Mode de naissance

La composition initiale du microbiote d’une personne est influencée par sa naissance. Les bébés qui sont nés par voie vaginale ont un microbiote différent de ceux qui sont nés par césarienne (2). Bien que les effets à long terme de ces différences soient encore à l’étude, il est suggéré que le mode de naissance peut affecter la susceptibilité à certaines maladies plus tard dans la vie.

  1. Niveau de stress

Le stress chronique affecte non seulement notre bien-être mental, mais également la composition et la fonction de notre microbiote (3). Des études ont montré que le stress peut réduire la diversité microbiotique et augmenter la prolifération de certaines bactéries potentiellement pathogènes.

  1. Activité physique

L’exercice régulier peut favoriser une composition microbiotique plus diversifiée et augmenter l’abondance de certaines bactéries bénéfiques (4). Même si le mécanisme exact derrière ces changements n’est pas entièrement compris, il est clair que l’activité physique joue un rôle dans la promotion d’un microbiote sain.

  1. Exposition environnementale

L’environnement dans lequel nous vivons et les substances auxquelles nous sommes exposés peuvent influencer notre microbiote. La résidence en milieu rural, avec une exposition accrue à divers micro-organismes, peut conduire à un microbiote différent de celui des individus vivant en milieu urbain (5).

L’harmonie de notre microbiote intestinal est le résultat d’un équilibre délicat entre de nombreux facteurs, allant de notre alimentation à notre environnement. Comprendre ces influences et agir en conséquence peut nous aider à cultiver un « deuxième cerveau » sain, reflétant ainsi un bien-être global optimal.

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Cas d’étude : Régimes et cultures alimentaires

La diversité des régimes alimentaires à travers le monde offre une fenêtre unique sur la manière dont différentes cultures ont façonné et ont été façonnées par leur microbiote intestinal. L’examen des pratiques alimentaires spécifiques à diverses régions du monde permet d’identifier des tendances intéressantes et d’offrir des perspectives sur la manière dont l’alimentation influence le microbiote.

Comparaison des microbiote selon différents régimes

  1. Régime méditerranéen

Le régime méditerranéen, originaire des pays bordant la mer Méditerranée, est riche en légumes, fruits, grains entiers, huile d’olive et poissons. Il a été associé à une amélioration de la diversité microbiotique et à une abondance accrue de bactéries bénéfiques (1). Ces effets sont probablement dus à la haute teneur en fibres et en graisses mono-insaturées du régime.

  1. Régime traditionnel japonais

Le régime alimentaire traditionnel japonais, mettant l’accent sur les poissons, les légumes de saison et le riz, se distingue par sa richesse en polysaccharides et sa faible teneur en graisses animales. Les individus suivant ce régime présentent une composition microbiotique distincte, avec une prédominance de certaines souches bactériennes qui sont efficaces dans la fermentation de polysaccharides (2)

  1. Diète occidentale

La diète occidentale, riche en graisses saturées, en sucres raffinés et pauvre en fibres, a été associée à une diminution de la diversité microbiotique (3). Cette diminution peut augmenter le risque de maladies chroniques, suggérant une relation directe entre la diète, le microbiote et la santé.

  1. Régime traditionnel africain

Comparé à la diète occidentale, le régime traditionnel africain est riche en fibres et pauvre en graisses. Une étude comparative entre les Africains et les Afro-Américains a révélé que le régime riche en fibres était associé à une abondance accrue de bactéries fermentant les fibres et à une production plus élevée d’acides gras à chaîne courte (4).

  1. La relation entre la fermentation et la culture

De nombreuses cultures ont des traditions de fermentation, que ce soit le kimchi en Corée, le miso au Japon ou le kéfir en Europe de l’Est. Ces aliments fermentés peuvent introduire des probiotiques dans l’intestin et influencer positivement le microbiote (5).

Les régimes alimentaires varient considérablement d’une culture à l’autre, et ces variations ont des impacts profonds sur le microbiote intestinal. En étudiant ces différences, nous pouvons mieux comprendre les liens entre l’alimentation, la culture et la santé intestinale. L’importance d’adopter une alimentation saine, inspirée de régimes traditionnels bénéfiques, ne peut être sous-estimée pour la préservation de notre « deuxième cerveau ».

Conclusion

L’importance du microbiote intestinal dans notre santé globale est devenue indéniable. Comparé à un « deuxième cerveau », il influence non seulement notre digestion, mais aussi notre humeur, notre comportement et notre susceptibilité à de nombreuses maladies (1). Tout au long de cet article, nous avons exploré comment l’alimentation, pilier central de la diététique, joue un rôle crucial dans la modulation de cette riche communauté bactérienne.

Des régimes alimentaires traditionnels aux méthodes modernes, il est clair que notre alimentation a un impact direct sur la composition et la fonction de notre microbiote (2). La diversité des cultures alimentaires à travers le monde offre des perspectives précieuses sur les meilleures pratiques à adopter pour favoriser un microbiote sain.

Pour protéger et nourrir ce « deuxième cerveau », il est essentiel de privilégier une alimentation riche en fibres, en nutriments et en aliments fermentés, tout en évitant les excès de graisses saturées et de sucres raffinés (3). En fin de compte, une meilleure compréhension de la relation entre l’alimentation et le microbiote intestinal nous permettra d’adopter des habitudes alimentaires qui favorisent une santé optimale.

Sources

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