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Défis diététique et solutions dans les zones à faible revenu

Publié le: 23 mai 2023

Sommaire

Défis diététique et solutions dans les zones à faible revenu

Introduction

il existe de nombreux défis liés à la prise en charge nutritionnelle dans les régions à faible revenu, . L’alimentation est un élément essentiel de la santé et du bien-être d’une personne, car elle a un impact significatif sur la qualité de vie, la prévention et le traitement des maladies chroniques [1].

La prise en charge nutritionnelle est souvent difficile dans les régions à faible revenu en raison de divers facteurs socio-économiques et environnementaux [2]. Le but du présent article est d’examiner les problèmes spécifiques liés à la prise en charge nutritionnelle dans ces domaines et de proposer des solutions pour améliorer la situation.

Défis diététiques : obstacles et enjeux

L’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs font partie des obstacles majeurs, qui sont souvent entravés par les coûts élevés des aliments sains et la faible disponibilité d’aliments frais et de qualité [3]. L’éducation et la sensibilisation à la nutrition sont également importantes, car un manque de connaissances sur l’alimentation saine peut contribuer à la prévalence de la malnutrition et des carences en micronutriments [4].

Les facteurs socio-économiques et culturels, tels que les habitudes alimentaires et les traditions locales, ainsi que les inégalités de genre et les responsabilités familiales, ont également un impact significatif sur l’accès à une alimentation saine et équilibrée [2].

Défis et solutions pour l’amélioration de la prise en charge diététique

La prise en charge diététique efficace dans les zones à faible revenu peut être entravée par des infrastructures et des services de santé insuffisants, notamment un manque de professionnels de la santé et de nutritionnistes, ainsi qu’un accès limité aux services de santé et à la nutrition [5].

Mettre en place des solutions holistiques et durables qui tiennent compte des réalités locales et régionales afin de répondre à ces défis. L’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité des aliments nutritifs, l’éducation et la sensibilisation à la nutrition, la lutte contre les facteurs socio-économiques et culturels et le renforcement des infrastructures et des services de santé sont quelques-unes de ces solutions.

Pour assurer une prise en charge diététique adéquate et promouvoir la santé et le bien-être des populations vivant dans les zones à faible revenu, la collaboration entre les gouvernements, les ONG, les communautés et les individus est essentielle [1].

Les défis de la prise en charge diététique

Accessibilité et disponibilité des aliments nutritifs

L’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs sont l’un des principaux défis de la prise en charge diététique dans les zones à faible revenu. Les personnes à faible revenu sont confrontées à un défi majeur face aux coûts élevés des aliments sains, car elles sont souvent obligées de choisir des aliments moins chers et moins nutritifs pour combler leurs besoins en énergie [6].

La situation reste encore aggravée par la faible disponibilité d’aliments frais et de qualité, en particulier dans les bidonvilles et les zones rurales [7]. La distance entre les magasins d’aliments frais et les zones à faible revenu peuvent également entraver l’accès aux aliments nutritifs, en raison de l’insuffisance des infrastructures de transport [8].

Sensibilisation à la nutrition et éducation

Un autre défi majeur pour la prise en charge de la nutrition dans les zones à faible revenu est le manque d’éducation et de sensibilisation à la nutrition. Les familles et les individus peuvent ne pas avoir les connaissances nécessaires pour choisir et préparer des aliments sains, ce qui peut entraîner des choix alimentaires inappropriés [9].

En raison de l’insuffisance de l’éducation nutritionnelle, la malnutrition et les carences en micronutriments, tels que l’anémie due à une carence en fer, sont fréquentes dans ces régions [10]. Les programmes d’éducation et de sensibilisation à la nutrition sont souvent peu nombreux ou inexistants, ce qui rend difficile l’amélioration des connaissances et des compétences en nutrition [9].

Facteurs socio-économiques et culturels

Les facteurs socio-économiques et culturels jouent un rôle important dans les difficultés liées à la prise en charge nutritionnelle dans les zones à faible revenu. Les préférences alimentaires et les coutumes locales peuvent avoir un impact sur les choix et la consommation de certains groupes d’aliments, parfois au détriment de la qualité nutritionnelle de l’alimentation [11].

Les inégalités de genre et les responsabilités familiales, telles que la charge de travail des femmes au sein du foyer, peuvent également entraver l’accès à une alimentation saine et équilibrée [12].
Les femmes, en particulier, sont souvent confrontées à des limitations de temps et de ressources qui les empêchent de consacrer suffisamment de temps à la préparation de repas sains pour elles-mêmes et leur famille [12].

Infrastructures et services médicaux

Enfin, la prise en charge diététique dans les zones à faible revenu rencontre un défi majeur en raison d’un manque d’infrastructures et de services de santé. Le manque de professionnels de la santé et de nutritionnistes qualifiés dans ces régions peut rendre difficiles l’évaluation et la prise en charge des problèmes nutritionnels [13].

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Défis :accessibilité, éducation et politiques de santé

La capacité des gens à recevoir des conseils nutritionnels appropriés et à gérer leurs problèmes de santé liés à l’alimentation peut également être entravée par un accès limité aux services de santé et de nutrition, notamment en raison de la distance, des coûts et de la disponibilité des services [14].

Surmonter les défis et les obstacles 

La mise en œuvre de programmes nutritionnels ciblés et efficaces peut être entravée par la fragmentation des systèmes de santé et la faible priorité accordée à la nutrition dans les politiques de santé publique [15].

La malnutrition, les carences en micronutriments et les maladies chroniques liées à l’alimentation, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, peuvent augmenter le risque pour les populations qui vivent dans les zones à faible revenu [10].

Les problèmes de la nutrition dans les zones à faible revenu sont complexes et multidimensionnels, impliquant des problèmes d’accessibilité et de disponibilité des aliments nutritifs, d’éducation et de sensibilisation à la nutrition, de facteurs socio-économiques et culturels, ainsi que d’infrastructures et de services de santé. Comprendre ces problèmes afin de concevoir et de mettre en œuvre des interventions et des politiques efficaces pour améliorer la prise en charge diététique et la santé nutritionnelle.

Améliorer la disponibilité et l'accessibilité des aliments nutritifs un défis

Des stratégies multisectorielles peuvent être mises en place pour améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs. La promotion de l’agriculture locale et de la diversification des cultures, l’amélioration des infrastructures de transport et de distribution et la mise en place de subventions et de politiques fiscales favorisent la production et la consommation d’aliments sains [16].

Des programmes de protection sociale tels que les bons alimentaires et les transferts monétaires conditionnels peuvent également améliorer l’accessibilité des aliments nutritifs aux personnes à faible revenu [17].

Sensibilisation à la nutrition et éducation

L’éducation et la sensibilisation à la nutrition sont essentielles pour améliorer la prise en charge nutritionnelle. L’intégration de programmes d’éducation nutritionnelle dans les programmes scolaires et de santé peut aider à renforcer les connaissances et les compétences en nutrition chez les enfants et les adultes [18].

Utilisant une variété de médias adaptés aux réalités locales, des campagnes de communication et de sensibilisation ciblées peuvent également aider à changer les comportements alimentaires et à promouvoir des choix alimentaires sains [19].

Combattre les facteurs sociaux, économiques et culturels

Collaborer avec les communautés et les leaders locaux afin de lutter contre les facteurs socio-économiques et culturels qui entravent la prise en charge diététique [20]. L’accès à une alimentation saine et équilibrée peut être amélioré grâce à des mesures qui visent à promouvoir l’égalité des genres, tels que l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes [21].

Des programmes culturellement adaptés qui tiennent compte des habitudes alimentaires et des traditions locales peuvent aider à promouvoir des changements de comportement alimentaires qui durent à long terme [22].

Renforcement des services et des infrastructures de santé

La prise en charge nutritionnelle dans les zones à faible revenu nécessite un renforcement des infrastructures et des services de santé. Cela comprend l’amélioration de l’accès aux services de santé et de nutrition, la formation et le déploiement de professionnels de la santé et de nutritionnistes qualifiés et la mise en place de systèmes de surveillance et de suivi pour évaluer et orienter les interventions nutritionnelles [23].

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Défis et approches holistiques pour la prise en charge diététique

En soutenant la mise en place de programmes nutritionnels ciblés et intégrés, les politiques de santé publique devraient également considérer la nutrition comme une composante essentielle de la prévention et du traitement des maladies chroniques [24].

Pour surmonter les défis de la prise en charge diététique dans les zones à faible revenu, des solutions holistiques et durables sont nécessaires. Pour concevoir et mettre en œuvre des interventions efficaces qui abordent l’ensemble des défis identifiés, les gouvernements, les ONG, les communautés et les individus doivent travailler ensemble.

Améliorer la prise en charge diététique et la santé nutritionnelle des populations qui vivent dans les zones à faible revenu investir dans l’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité des aliments nutritifs, l’éducation et la sensibilisation à la nutrition, la lutte contre les facteurs socio-économiques et culturels, et le renforcement des infrastructures et des services de santé.

Conclusion

Pour résumer, les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les communautés locales sont confrontés à un défi important pour fournir une assistance nutritionnelle aux populations à faible revenu. Les défis sont nombreux et interdépendants, y compris l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, l’éducation et la sensibilisation à la nutrition, les facteurs socio-économiques et culturels, ainsi que les infrastructures et les services de santé [10, 13].

Adopter des approches multisectorielles, holistiques et durables pour faire face à ces défis, en s’appuyant sur la collaboration entre diverses parties prenantes et en tenant compte des réalités locales [20, 24]. L’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité des aliments nutritifs, l’éducation et la sensibilisation à la nutrition, la lutte contre les facteurs socio-économiques et culturels et le renforcement des infrastructures et des services de santé sont quelques-unes des solutions proposées dans cet article [16, 18, 21, 23].

Améliorer la santé nutritionnelle et la prise en charge diététique des personnes qui vivent dans les zones à faible revenu. Cela contribuerait à la réalisation des objectifs de développement durable et à la réduction des inégalités en matière de santé et de bien-être [9, 24].

Sources

  1. Popkin, B. M., Adair, L. S., & Ng, S. W. (2012). Global nutrition transition and the pandemic of obesity in developing countries. Nutrition Reviews, 70(1), 3-21.
  2. Ruel, M. T., & Alderman, H. (2013). Nutrition-sensitive interventions and programmes: how can they help to accelerate progress in improving maternal and child nutrition? The Lancet, 382(9891), 536-551. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(13)60843-0/fulltext
  3. Darmon, N., & Drewnowski, A. (2015). Contribution of food prices and diet cost to socioeconomic disparities in diet quality and health: a systematic review and analysis. Nutrition Reviews, 73(10), 643-660.
  4. Drewnowski, A., & Specter, S. E. (2004). Poverty and obesity: the role of energy density and energy costs. The American Journal of Clinical Nutrition, 79(1), 6-16.
  5. Crush, J., & Frayne, B. (2011). Urban food insecurity and the new international food security agenda. Development Southern Africa, 28(4), 527-544.
  6. Walker, R. E., Keane, C. R., & Burke, J. G. (2010). Disparities and access to healthy food in the United States: A review of food deserts literature. Health & Place, 16(5), 876-884.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20462784/
  7. Pérez-Escamilla, R., & Bermúdez, O. I. (2012). Nutrition disparities and the global burden of malnutrition. British Medical Bulletin, 103(1), 61-73.
  8. Bhutta, Z. A., Das, J. K., Rizvi, A., Gaffey, M. F., Walker, N., Horton, S., … & Black, R. E. (2013). Evidence-based interventions for improvement of maternal and child nutrition: what can be done and at what cost? The Lancet, 382(9890), 452-477.
  9. Hawkes, C., & Ruel, M. T. (2006). Understanding the links between agriculture and health: A conceptual framework for agriculture, nutrition, and health. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.
  10. Kabeer, N. (2001). Conflicts over credit: Re-evaluating the empowerment potential of loans to women in rural Bangladesh. World Development, 29(1), 63-84.
  11. Pelletier, D. L., Frongillo, E. A., Gervais, S., Hoey, L., Menon, P., Ngo, T., … & Ahmed, T. (2012). Nutrition agenda setting, policy formulation and implementation: lessons from the Mainstreaming Nutrition Initiative. Health Policy and Planning, 27(1), 19-31.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21292709/
  12. Pingali, P. (2015). Agricultural policy and nutrition outcomes–getting beyond the preoccupation with staple grains. Food Security, 7(3), 583-591.
  13. Gentilini, U., & Omamo, S. W. (2009). Unveiling social safety nets. World Food Programme Occasional Paper, 18, 1-17.
  14. Hawkes, C., Smith, T. G., Jewell, J., Wardle, J., Hammond, R. A., Friel, S., … & Kain, J. (2015). Smart food policies for obesity prevention. The Lancet, 385(9985), 2410-2421.
  15. Gittelsohn, J., & Rowan, M. (2011). Preventing diabetes and obesity in American Indian communities: the potential of environmental interventions. American Journal of Clinical Nutrition, 93(5), 1179S-1183S.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21411614/
  16. Fanzo, J., & Pronyk, P. (2011). A review of global progress toward the Millennium Development Goal 1 Hunger Target. Food and Nutrition Bulletin, 32(2), 144-158.
  17. Smith, L. C., Ramakrishnan, U., Ndiaye, A., Haddad, L., & Martorell, R. (2003). The importance of women’s status for child nutrition in developing countries. International Food Policy Research Institute (IFPRI) Research Report 131.
  18. Gittelsohn, J., & Vastine, A. E. (2003). Sociocultural and household factors impacting on the selection, allocation and consumption of animal source foods: current knowledge and application. The Journal of Nutrition, 133(11), 4036S-4041S.
  19. Gillespie, S., Haddad, L., Mannar, V., Menon, P., & Nisbett, N. (2013). The politics of reducing malnutrition: building commitment and accelerating progress. The Lancet, 382(9891), 552-569.
  20. Swinburn, B. A., Sacks, G., Hall, K. D., McPherson, K., Finegood, D. T., Moodie, M. L., & Gortmaker, S. L. (2011). The global obesity pandemic: shaped by global drivers and local environments. The Lancet, 378(9793), 804-814.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21872749/
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