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Obésité : la thérapie comportementale comme solution durable
Sommaire
Introduction
Les méthodes traditionnelles de gestion de l’obésité qui se concentrent sur des régimes restrictifs et des exercices intenses n’ont souvent pas produit des résultats durables. La thérapie, qui offre une approche globale pour modifier les comportements alimentaires et d’activité physique à long terme, est devenue une solution prometteuse [1].
La thérapie comportementale considère l’obésité comme un trouble comportemental complexe, procédant a de divers facteurs tels que l’environnement, les pratiques du quotidien et les réactions émotionnelles [2]. Les gestes alimentaires et les habitudes de vie, elle vise à entraîner des changements durables en identifiant les déclencheurs affectifs, en renforçant les comportements positifs et en fournissant des stratégies de gestion du stress [3].
Le bénéfice de la thérapie comportementale en matière de perte de poids, à court et à long terme [4]. Elle améliore considérablement la santé générale et réduit le risque de maladies liées à l’obésité [5].
Comprendre l'obésité en tant que trouble comportemental
Plusieurs facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux jouent un rôle dans l’obésité, qui reste un problème de santé complexe et multifactoriel [1]. L’obésité est considérée comme un trouble comportemental qui met l’accent sur les habitudes alimentaires, les comportements sédentaires et les réponses émotionnelles liées à la nourriture [2].
Reconnaître que les facteurs psychologiques, sociaux et environnementaux ont un impact sur les comportements. Les facteurs émotionnels tels que le stress, l’ennui ou la tristesse sont souvent à l’origine de comportements alimentaires dysfonctionnels, tels que la consommation excessive d’aliments riches en matières grasses et en calories [3]. Les gens peuvent adopter des schémas de comportement alimentaire compulsif ou émotionnel en utilisant la nourriture comme moyen de gérer leurs émotions négatives.
Développer des compétences d’auto-observation
Ses habitudes de vie sédentaire augmentent l’obésité en réduisant l’exercice physique et en renforçant le temps passé en position assise [4]. Les progrès technologiques, du pareil au même que ,les écrans et les modes de transport motorisés, ont entraîné une diminution de l’effort physique quotidienne, ce qui a contribué à la prise de poids et à l’obésité.
La reconnaissance de l’obésité en tant que trouble comportemental an un impact significatif sur le traitement et la prévention de l’obésité. Une approche basée sur les principes de la psychologie du comportement, la thérapie comportementale cible les schémas de pensée, les déclencheurs émotionnels et les habitudes alimentaires et d’effort physique néfastes [5].
Les principes de base de la thérapie comportementale pour l'obésité
La thérapie comportementale pour l’obésité repose sur des principes fondamentaux qui visent à modifier les habitudes alimentaires et d’activité physique à long terme, favorisant des changements de gestion du poids durables.La thérapie comportementale est personnalisée et centrée sur le patient car chaque personne a des déclencheurs et des comportements différents [1].
Le thérapeute aide le patient à comprendre ses habitudes alimentaires, ses croyances et ses émotions liées à la nourriture afin de créer des stratégies adaptées à ses besoins.Un autre principe fondamental de la thérapie comportementale est la fixation. En concertation avec le patient, des objectifs spécifiques liés à l’alimentation, à l’effort physique et à la perte de poids sont définis, ce qui favorise l’engagement et la motivation [2].
Des progrès lents augmentent la confiance en soi et la persévérance thérapeutique.
L’autosurveillance et la documentation des comportements alimentaires et physiques sont également cruciaux dans la thérapie comportementale. Le suivi aide les gens à prendre conscience de leurs schémas de comportement, à détecter les facteurs émotionnels et à mesurer les changements qu’ils ont fait [3].
Il est possible de journaliser à l’aide d’un carnet, d’une application mobile ou d’un site Web spécialisé. L’appui et le renforcement positif sont essentiels à la thérapie comportementale. La motivation et l’engagement à long terme sont accrues lorsque les progrès réalisés, même s’ils sont minimes [4]. Les récompenses peuvent être tangibles, comme des récompenses matérielles, ou verbales, comme des éloges et des encouragements.
Les techniques de définition de problèmes et de gestion du stress sont incluses dans la thérapie comportementale. Les gens apprennent à identifier et à résoudre les obstacles qui entravent leurs efforts de changement et à gérer efficacement les situations stressantes qui peuvent influencer leurs comportements alimentaires et d’activité physique [5].
L'efficacité de la thérapie comportementale dans le traitement de l'obésité
Selon des études, la thérapie comportementale entraîne une perte de poids significative. Il a été démontré que la thérapie comportementale est plus efficace que le régime alimentaire classique pour perdre du poids chez les personnes obèses.
Ces résultats positifs ont été obtenus grâce à des stratégies telles que l’autosurveillance, la modification des habitudes alimentaires et l’encouragement de l’activité physique.Ce qui est remarquable, c’est qu’il a été démontré que la thérapie comportementale est efficace à long terme pour transmettre la perte de poids. Selon des études, les personnes qui ont suivi une thérapie comportementale ont maintenu une perte de poids significative jusqu’à cinq ans après le début du traitement [2].
La thérapie comportementale a démontré l’efficacité pour l’obésité.
Ce maintien est souvent attribué à l’adoption de nouvelles habitudes alimentaires et d’activité physique, ainsi qu’à la gestion des déclencheurs émotionnels associés à la nourriture.
En plus de la perte de poids, la thérapie comportementale a un impact positif sur la santé globale des individus obèses. Des changements ont été observés dans des marqueurs de santé tels que la pression artérielle, les taux de cholestérol et la sensibilité à l’insuline [3].
La réduction contribue à une diminution des risques de développer des cas liés à l’obésité, notamment le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certaines catégories de cancers [4].Enfin, la thérapie comportementale a un impact positif sur la qualité de vie des personnes obèses. Les individus rapportent une amélioration de l’estime de soi, de la confiance en soi et de la satisfaction globale liée à leur apparence physique et à leur santé [5].
Intégration de la thérapie comportementale dans la prise en charge de l'obésité
La thérapie comportementale une approches multidisciplinaires fournir un soutien continu afin de maximiser les résultats de la prise en charge de l’obésité.La collaboration entre thérapeutes, diététiciens, médecins et autres professionnels de la santé est essentielle aux méthodes. Ces professionnels combinent des interventions comportementales avec des conseils nutritionnels, des recommandations d’exercice physique et, si nécessaire, des traitements médicaux [1].
Cette approche globale permet d’explorer les aspects physiques et psychologiques de l’obésité.L’intégration de la thérapie comportementale nécessite également des projets communautaires et de l’appui. Les programmes de gestion du poids en groupe, les équipes de soutien et les initiatives favorisent l’apprentissage, le partage d’expériences et le renforcement de la motivation [2].
La thérapie comportementale est crucial pour toucher plus de personnes.
De plus, ces programmes facilitent l’accès à un réseau d’aide et à des ressources, ce qui est essentiel pour maintenir les changements de comportement à long terme. L’éducation et la promotion sont cruciales pour arrêter l’obésité. La sensibilisation du public aux risques, aux facteurs de risque et aux méthodes de prévention de l’obésité peut aider à réduire l’incidence de cette maladie [3]. Pour une gestion efficace du poids, l’enseignement doit se concentrer sur les principes de base de la nutrition, de l’activité physique et des compétences comportementales.
Il convient de noter que malgré les avantages de la thérapie comportementale, il y a des problèmes à résoudre. La mise en œuvre de l’approche comportementale peut être limitée par des facteurs socio-économiques, tels que l’accès à des aliments
Conclusion
En abordant les habitudes et les comportements sous-jacents qui contribuent à l’obésité, la thérapie comportementale est devenue une solution durable et efficace pour la gestion de l’obésité. Cette méthode permet aux individus de développer des compétences essentielles pour maintenir une perte de poids et améliorer leur santé globale en mettant l’accent sur les comportements alimentaires, l’activité physique et la gestion des émotions.
Les études ont montré que la thérapie comportementale est efficace à la fois pour la perte de poids à court terme et pour la perte de poids à long terme. amélioration de la santé et réduction des risques de maladies liées à l’obésité. Améliorer la prise en charge de l’obésité à l’échelle individuelle et communautaire en intégrant la thérapie comportementale dans des approches multidisciplinaires, en fournissant un soutien social et en promouvant l’éducation et la prévision.
Tout en poursuivant la recherche et l’innovation dans ce domaine. Nous pouvons espérer inverser la tendance croissante de l’obésité et améliorer la santé et le bien-être des individus en investissant dans des programmes de thérapie comportementale efficaces et en mettant l’accent sur la prévention.
Sources
- Brownell KD, Puhl RM, Schwartz MB, Rudd L. Weight bias: nature, consequences, and remedies. New York: Guilford Press; 2005. https://psycnet.apa.org/record/2005-16248-000
- Cooper Z, Fairburn CG. A new cognitive behavioural approach to the treatment of obesity. Behav Res Ther. 2001;39(5):499-511. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11341247/
- Wadden TA, Butryn ML, Wilson C. Lifestyle modification for the management of obesity. Gastroenterology. 2007;132(6):2226-2238. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17498514/
- Jeffery RW, Wing RR, Thorson C, et al. Strengthening behavioral interventions for weight loss: a randomized trial of food provision and monetary incentives. J Consult Clin Psychol. 1993;61(6):1038-1045. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8113481/
- Knowler WC, Barrett-Connor E, Fowler SE, et al. Reduction in the incidence of type 2 diabetes with lifestyle intervention or metformin. N Engl J Med. 2002;346(6):393-403.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11832527/
